Si vous n’avez jamais entendu parler de la théorie des catégories en maths, c’est pourtant un des 50 domaines mathématiques listés par la Maison Poincaré à Paris.
C’est l’art de modéliser de la meme manière des objets très différents.
Regardez ce tableau .
C’est la règle d‘additionon en binaire .
0+0=0
1+0=1
0+1=0
1+1=0 et il y a une retenue de 1
ce qui donne sous forme de tableau:
C’est aussi la table pour la règle de signe quand on multiplie deux nombres ensemble et qu’un veut connaître le signe du résultat.
+ x + = +
+ x – = –
– x + = –
– x – = +
et que l’on peut représenter par un même tableau.
Ou encore la règle complexe::
Ou encore le tableau de multiplication:
Ou encore le tableau de composition de rotations:
Voici maintenant un tableau plus grand:
Cela peut représenter à la fois la multiplication modulo 8 des nombres impairs:
Ou encore la table de composition des isométries du rectangle:
Les isométries du rectangle, sont les transformations qui laissent inchangées le rectangle.
%Rectangle
Ce sont les rotations d’angle 0° (identité) ou d’angle 180°, et les symétries horizontales ou verticales. Puis on établit la table de composition de ces transformations.
%R0: rotation 0°
%R180: rotation 180°
%SV: symétrie verticale
%SH: symétrie horizontale
Ou encore ce gâteau:
Cuire quatre quatre quarts séparément. Etaler de la confiture entre les morceaux. Etaler de la pâte d’amande entre 2 feuilles de papier sulfurisé.
Ce lien entre la théorie des catégories en mathématiques et le gâteau de Battenberg itératif est inspiré du livre d’Eugenia Cheng: Comment cuire un neuf. |