Les fractales et les spirales de Fibonacci, on pense totu de suite au chou de Romanesco. Mais un chou-fleur est à 1 gène d’un chou de romanesco. il suffit de faire grandir un peu plus ses tiges.
Déjà à la base, les chou, paquerettes, artichauds, tournesol, sont des fleurs collées les unes aux autres (capitue). Et seules les fleurs extérieures du groupes sont entourées de géantes pétales (bractées).
Le chou-fleur
Le choufleur est une plante qui a domestiquée pendant plusieurs milliers d’années à partir d’un chou sauvage qui fait des fleurs jaunes. Le chou sauvage fait d’abord des bourgeons qui font des tiges. Puis des bourgeons qui font des fleurs (au bout des tiges).
Il y a donc 2 états du bourgeon, soit dans l’état tige soit dans l’état fleur. Il existe un petit réseau de gènes pour sauvegarder si on est dans l’état faire des tiges, ou dans l’état faire des fleurs. Voici le réseau de gènes actif dans l’état bourgeon-qui fait des tiges. Le gène TFL1 est actif et il active lui m^me la voie des tiges. EN même temps il inhibe le gène LFY. En gris les gènes inactifs.
% Initialement, mode faire des tiges:
Puis normalement le système bascule en mode faire des fleurs au bout des tiges déjà faites, en activant un coup LFY. LFY active AP1 et CAL, qui inhibent TFL1 et LFY n’est plus inhibé. La boucle garde la mémoire du passage en mode faire des fleurs.
% Basculement dans le nouvel état stable pour faire des fleurs:
Si on prend une plante et qu’on fait muter le gène AP1 et CAL qui ne peut plus agir, on transforme une plante en chou-fleur qui fera à la fois des tiges et des fleurs, ce qui donne un chou-fleur.
% La boucle qui conservait la mémoire du mode ne fonctionne plus. C'est un chou-fleur ou Chou de romanesco.
Les chercheurs ont ainsi réussi à reproduire des mutations pour transformer un chou sauvage à fleur en un chou-fleur.
Voici une plante exemplaire transformée en chou.
Mais tout est une question de quantité de croissance des tiges. Si les tiges grandissent un peu plus, ça donne le chou de Romanesco. Voici un chou-fleur qui ressemble d’ailleurs pas mal à un chou de Romanesco. Il a la même structure en spirale de Fibonacci. Il suit la même loi.
Et le motif est autosimilaire:
Dont voici une rosette similaire
Et 4e niveau: rosette de rosette de rosette de chou-fleur:
Le voici en 3d (en louchant):
De nombreuses représentations de chou-fleurs sont loin de la réalité et les rosettes ne forment pas de spirales de Fibonacci. Il n’y a même pas de milieu.
Nature morte au chou-fleur, Alfred Hirv 1916
Choufleur, bath
Willem de Zwart
Choufleur, Luis Meléndez
Oeuf et choufleur, George Washington Lambert
Les peintres devraient commencer par étudier la structures des plantes avant de les peindre, comme ils font pour les personnages comme ici dans la représentation du Serment du Jeu de Paume par David.
Sinon autant s’éloigner de la réalité comme l’artiste japonais Tatsuya Tanaka.
C’est comme pour les flocons, ou les iceberg. Les gens dessinent n’importe quoi.
Et voici le résultat en classe :